Origines de la Compagnie des Filles de la Charité

Le Sceau de la Compagnie des Filles de la Charité représente un cœur enflammé sur lequel se détache Jésus crucifié. Il est entouré de cette devise: «La Charité de Jésus-Christ crucifié nous presse».

Le Christ et les pauvres sont les pôles inséparables qui orientent l’ÊTRE et la MISSION de toute Fille de la Charité.

Sigle: F.D.L.C.
Fondateur/trice: St Vincent de Paul et Ste Louise de Marillac
Date de fondation: 29/11/1633
Famille spirituelle: VINCENTIENNE
Engagement prioritaire: Service des Pauvres
Type: Apostolique

En fait, la compagnie est née pour répondre aux divers besoins des pauvres en France au début du 17ème siècle. A ce temps-là, Saint Vincent avait déjà fondé les Confréries de la Charité à Chatillon-les Dombes, aujourd'hui Chatillon-sur Chalaronne, et la Congrégation de la Mission à Folleville. Les premières « volontaires » des Confréries dans les villages étaient des femmes habituées dès leur enfance aux labeurs et aux travaux lourds. Cependant à Paris, les adhérentes, toutes des dames de haut rang, ne tardèrent pas à négliger les pauvres, vues les exigences de leur famille et de leur vie sociale.

Ainsi, l’expérience montra que, pour faire face à la misère, il fallait des filles de villages aimant les pauvres, disponibles, et prêtes à leurs rendre les services que les dames de Paris trouvaient inconvenables, comme vider les pots, nettoyer une mansarde, soigner les malades, préparer à manger…

Ainsi fut inaugurée le 29 novembre 1633 «la Compagnie des Filles de la Charité». Les volontaires de la Compagnie n’étaient pas religieuses, et n’avaient pas besoin de dot pour entrer dans la communauté. Aussi, elles allaient et venaient par les rues pour soigner les pauvres dans leurs maisons.

En mai 1634, elles étaient déjà douze. Les premières Sœurs commencèrent d’abord par soigner les malades pauvres à domicile, dans les villes et les campagnes, puis, au fur et à mesure des besoins, elles s’occupaient des malades dans les hôpitaux, de l´éducation des petites filles, des enfants trouvés, des galériens, des soldats blessés, des réfugiés, des personnes âgées, des insensés, et de toutes les formes possibles de pauvreté…

Le 18 janvier 1655, la Compagnie est approuvée par le Cardinal de Retz, Archevêque de Paris, et le 8 juin 1668, elle reçut l’approbation pontificale du Pape Clément IX.

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